2020/10/09 – 1er séance 2020-2021 du Séminaire Etat prédateur, conflits et résistance avec Benjamin Coriat

 

Nous avons le plaisir de vous annoncer une nouvelle séance du séminaire “État prédateur, Conflits et Résistances” qui aura lieu le vendredi 09 octobre 2020 entre 15h00 et 17h00 au Centre de Colloques du Campus Condorcet (Place du Front Populaire, Aubervilliers), salle 50.

À cette occasion nous accueillerons Benjamin Coriat (CEPN, Université Sorbonne Paris Nord) qui aura une intervention intitulée La pandémie, l’anthropocène et le bien commun avec comme discutant Laurent Baronian (CEPN, Université Sorbonne Paris Nord)

Pour respecter les mesures prises par la direction du campus en vue de garantir la sécurité et la santé de tous et toutes pendant cette période de pandémie COVID19, la capacité de la salle a été réduite à 25 personnes maximum. Une pré-inscription en ligne est ABSOLUMENT nécessaire. Le formulaire d’inscription est disponible sur le lien suivant (indiquer nom et prénom) :   Inscription

Information d’accès – visiteurs : Les visiteurs ne disposant pas du badge Campus peuvent demander un “badge invité” en échange d’une pièce d’identité à la banque d’accueil du bâtiment. Le port du masque est obligatoire dans tous les espaces du campus.

Le comité d’organisation

 

 

Résumé – Benjamin Coriat s’appuie sur les bouleversements de la crise du coronavirus pour proposer de nouvelles orientations en matière de politiques publiques. C’est en cartographiant ces problématiques inédites liées à des réflexions sur l’anthropocène, qu’il propose la métamorphose progressive des services publics en biens communs.

Ce nouveau regard permet la redéfinition d’un risque double (climat, santé publique), qui met en lumière les limites de l’extractivisme mondialisé, mais surtout le besoin d’en revenir aux communs. Il faut plébisciter les institutions permettant de gérer la biodiversité à travers des règles partagées par des communautés, permettant la soutenabilité des écosystèmes naturels, et des sociétés humaines qui y sont installées.

De la même façon, la crise sanitaire et les inégalités d’accès aux soins soulignent l’importance de repenser la santé comme un bien commun. De nouvelles politiques publiques sont nécessaires ; non plus axées sur la politique industrielle sectorielle « classique », mais centrée sur des « pôles d’activités » essentiels, pour assurer l’accès universel et égal aux soins. L’actualité montre qu’il faut repenser la gouvernance en la matière : soutenir le rôle du personnel soignant et défendre la voix des patients.

En d’autres termes, alors que le XXIème siècle, a vu s’affronter une dualité « capitalisme/socialisme » – aujourd’hui caduque, le XXIème siècle s’annonce comme celui de la dualité entre l’anthropocène et les biens communs. En la matière, l’ouvrage de Benjamin a choisi son camp. Celui d’une société plus respectueuse des ressources naturelles, de la planète, et des communautés humaines qui y résident.