2021/03/09 – 9 mars – 11ème séance de l’Atelier d’Économie Politique – Gilles Rotillon

La prochaine séance de l’Atelier d’Économie Politique du CEPN aura lieu le mardi 09 mars 2020 de 12h00 à 13h30, en ligne.

Nous recevrons au cours de cette séance Gilles Rotillon, qui présentera son ouvrage paru en 2020 intitulé “Le climat et la fin du mois”. Vous trouverez ci-dessous le résumé de l’ouvrage.

Cette séance sera hébergée sur la plateforme de visio de Zoom via le lien suivant :

https://zoom.us/j/93264121801?pwd=Sjhaa2xkcDRWUzA4SGhrOVlsZXZTUT09

ID de réunion : 932 6412 1801
Code secret : XYfV81

En espérant vous y voir nombreux-ses.

Résumé de l’ouvrage

Ce livre propose une réflexion sur les raisons qui font que depuis plus de trente ans toutes les propositions faites pour lutter contre le réchauffement climatique n’ont réussi à déboucher que sur une augmentation des émissions qui en sont responsables. Ce n’est pas « l’homme », mauvaise abstraction qui dans sa généralité ne fait que culpabiliser stérilement tout un chacun, mais le mode de production capitaliste qui engendre tous les dérèglements environnementaux et la croissance des inégalités, destructrice de la paix sociale.
Se pose alors la question de la sortie du capitalisme. Deux orientations sont examinées dans ce but. L’une est l’approfondissement des conquêtes sociales favorables aux travailleurs. L’autre concerne les activités associatives de toutes natures qui créent des liens sociaux basés sur l’échange (non-marchand), la convivialité, la coopération et où s’expérimentent les innovations sociales favorisant le vivre-ensemble.
Le titre de ce livre est d’abord une référence à celui du Professeur Gollier, Le climat après la fin du mois. Le climat ET la fin du mois, c’est la conjonction des deux directions que je suggère. Le climat c’est le révélateur de la responsabilité du capitalisme et la fin du mois c’est la nécessaire réduction des inégalités. Et c’est de la jonction de ces deux combats que l’on peut espérer le développement d’un mouvement de masse suffisamment puissant pour accélérer la sortie du capitalisme.