Expiré : 2022/11/24 – 24 novembre – 1ère séance du séminaire GEO Gestion-Economie-Organisation – Malo Mofakhami

 

La première séance du séminaire GEO “Gestion-Economie-Organisation” de l’équipe SPI-CEPN aura lieu le Jeudi 24 Novembre entre 12h30 et 14h00. À cette occasion, nous aurons le plaisir d’accueillir Malo Mofakhami (CEPN, USPN), qui fera une présentation intitulée : “Telework and well-being : are the effect gendered?“.

Cette séance se déroulera en présentiel sur le campus de Villetaneuse, salle K 301. Afin de permettre au plus grand nombre de personnes d’assister au séminaire, la séance sera également diffusée par vidéoconférence via le lien suivant :
https://cnrs.zoom.us/j/95208401655?pwd=cnlqR1g4bVRVZ0ZwZVNKaEJDVzJHUT09

ID de réunion : 952 0840 1655
Code secret : 6DvWmW

Résumé de l’intervention :

« A partir de l’enquête nationale Tracov (produite par la DARES durant la pandémie) et de modèles d’analyses statistiques de médiation, cet article montre qu’à caractéristiques identiques, le télétravail a des effets variés selon les indicateurs de bien-être considérés. Le télétravail entraine une plus grande dégradation des troubles du sommeil par rapport à l’avant crise sanitaire. Le niveau de bien-être des télétravailleurs, mesuré par le WHO5 est significativement plus faible que pour les autres travailleurs. En revanche, le télétravail conduit à une réduction de la déprime, de l’anxiété et du stress. Ces variations sont plus marquées pour les nouveaux télétravailleurs que pour ceux ayant expérimenté cette forme de travail avant la crise sanitaire, et pour ceux travaillant sur site.

Les niveaux de mal-être sont en général plus élevés chez les femmes, mais les différences entre travailleurs sur site et en télétravail n’apparaissent pas plus marquées chez elles que chez les hommes. La situation familiale est déterminante : pour les femmes en couple avec enfant, le télétravail, qu’il soit récent ou ancien, diminue le bien-être. Chez les hommes, les anciens télétravailleurs célibataires sans enfant ont un moindre bien-être que les autres salariés.

Les médiateurs ont des effets attendus : la plus grande autonomie permise par le télétravail et la meilleure articulation entre vie privée et vie professionnelle ont un effet protecteur. Mais le moindre soutien des collègues, la plus fréquente surcharge de travail et les problèmes informatiques accrus chez les télétravailleurs ont un effet délétère. Ces effets sont plus prononcés pour les femmes, notamment pour ce qui concerne la surcharge de travail. »