La soutenance de la thèse de doctorat en Sciences économique “Is there a positive effect of uncertainty on economic activity ?” de Nicolas Himounet aura lieu le vendredi 25 novembre 2022 au Campus de Villetaneuse (99 Avenue Jean Baptiste Clément, 93430 Villetaneuse), Université Sorbonne Paris Nord, à partir de 14h00 en salle T204.
Le jury sera composé de:
– Imen GHATTASSI, Maître de Conférences, Université Sorbonne Paris Nord, Examinatrice
– Paul HUBERT, Economiste-Chercheur, Banque de France, Examinateur
– Christophe HURLIN, Professeur des Universités, Université d’Orléans, Rapporteur
– Valérie MIGNON, Professeure des Universités, Université Paris-Nanterre, Présidente du jury
– Fabien TRIPIER, Professeur des Universités, Université Paris-Dauphine, Rapporteur
– Francisco SERRANITO, Professeur des Universités, Université Paris-Nanterre, Directeur de Thèse
– Julien VAUDAY, Maître de Conférences, Université Sorbonne Paris Nord, Co-Encadrant
Un pot suivra la soutenance en salle T204.
Vous trouverez ci-dessous le résumé de la thèse.
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Résumé de la thèse :
Cette thèse tente d’apporter un nouvel éclairage à une littérature déjà importante quant aux effets de l’incertitude sur l’activité économique. L’incertitude a souvent été considérée comme étant néfaste pour l’activité économique. Cependant, de récents travaux empiriques ont souligné que certaines formes d’incertitude pourraient avoir un effet positif. Cette thèse s’inscrit dans ce courant empirique de la littérature concernant l’effet positif de l’incertitude. Le chapitre 1 mène une revue de littérature sur les méthodes proposées afin de mesurer l’incertitude et construit un indice d’incertitude générale pour les Etats-Unis à partir d’une ACP. Cette ACP souligne également la limite de la décomposition entre incertitude macroéconomique et incertitude financière de Ludvigson et al.(2021). Le chapitre 2 discute l’effet positif des chocs d’incertitude macroéconomique estimé par Ludvigson et al.(2021). Les résultats de ce chapitre montrent que leur effet positif repose sur une contrainte liée soi-disant à Bretton Woods qui est discutable. Les résultats montrent également que l’effet positif de Ludvigson et al.(2021) n’est pas robuste à l’ajout de d’autres contraintes (Ex : attentats du 11/09). Les chapitres 3 et 4 trouveront un effet positif plus robuste à partir de méthodes non-linéaires. Le chapitre 3 examine l’effet de la nature des chocs d’incertitude avec la méthode de la régression quantile. Le chapitre 4 étudie l’effet de la nature des chocs d’incertitude selon différents régimes d’incertitude avec la méthode des projections locales de Jordà (2005). Les résultats de ces chapitres établissent un cadre dans lequel un effet positif est susceptible de se produire: le choc d’incertitude doit être d’une nature non-financière et doit frapper l’économie dans une période où l’incertitude générale est forte, modérée ou dans une période de récession