Site toujours retiré (sic) à l’initiative des organisateur.rice.s et animateur.rice.s du site, de plusieurs séminaires et de l’AG du personnel mobilisé du CEPN

 —– Jeudi  30 janvier 2020 —– 3ème semaine – Occupation éditoriale

Pour cette troisième semaine de mobilisation pour un nombre conséquent d’enseignants-chercheurs du CEPN et des précaires BIATSS et doctorants, les animateurs du site changent de stratégie de mobilisation.

Le site est à nouveau disponible mais à travers une stratégie d’occupation éditoriale visant à relayer des informations sur la mobilisation du numérique et de l’ESR, les réformes des retraites et de la Loi de Précarisation Permanente de la Recherche et sciences économiques et de gestion économie obligent de nombreuses analyses faites ou non par des collègues sur les effets néfastes de ces réformes.

Par ailleurs les animateurs et animatrices du site du CEPN apportent leur soutien aux collègues d’Open édition empêchés dans leur mobilisation.

Bonne mobilisation et bonne lecture à venir !

—– Mercredi 29 janvier 2020 —– 3ème semaine – Nouvelle motion : poursuite du mouvement

Motion de l’UFR SEG et du CEPN de l’université Paris 13

Nous, BIATSS, doctorant.e.s, docteur.e.s, enseignant.e.s, chercheu.se.r.s, titulaires et non titulaires de l’UFR SEG et du CEPN, déclarons notre soutien à la mobilisation en cours et notre opposition au projet de réforme des retraites ainsi qu’au projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).

Ces projets de loi minent gravement nos conditions de travail, déjà dégradées, pour mener à bien nos missions administratives, d’enseignement et de recherche. Les étudiant.e.s confronté.es à un contexte de précarisation croissante, en seront d’autant plus pénalisé.es, comme l’ensemble de la société à qui la recherche publique est également destinée. Ces projets augurent en définitive une précarisation des personnels de l’ESR, en particulier des jeunes docteur.es, une fragilisation des conditions d’apprentissage pour les étudiant.es et in fine une détérioration générale du système universitaire français.

Nous nous opposons fermement à toute forme de pression hiérarchique qui s’exerce sur les agent.e.s dans le cadre de cette mobilisation.

Nous nous déclarons en grève totale et reconductible, autant que nos statuts nous le permettent, et ce jusqu’à la prochaine AG de l’UFR SEG et du laboratoire fixée au mardi 4 février 2020 à 12h en salle K301 du site de Villetaneuse.

Nous demandons que d’ici là le Conseil de laboratoire et le Conseil de l’UFR prennent position pour ou contre ces réformes, et en conséquence s’engagent ou non dans la grève reconductible.

Nous appelons à manifester au sein du cortège « facs et labos en lutte » le mercredi 29.01.2020 (départ 13h angle du Boulevard Arago et des Gobelins).

Votée à l’unanimité en Assemblée Générale le mardi 28.01.2020

—– Lundi 20 janvier 2020 —– 2ème semaine – Actualisation : motion AG

Nous, travailleu.se.r.s mobilisé.e.s du CEPN et de l’UFR SEG, administratifs et BIATSS de la recherche, doctorant.e.s et enseignant.e.s, titulaires et contractuel.le.s, réuni.e.s en AG le 20 janvier.

    • Affirmons notre opposition au programme concerté de destruction de nos conditions d’emploi, de travail et de vie par les contre-réformes voulues par le gouvernement Philippe, en particulier le projet de réforme des retraites et la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).
    • Sommes conscient.e.s de notre responsabilité aux côtés des autres secteurs mobilisés dans la lutte. Cette responsabilité est d’autant plus forte pour ce.lles.eux d’entre nous qui sommes titulaires et bénéficions d’une plus grande marge de manœuvre.
    • Adhérons aux revendications de l’Assemblée générale des facs et labos en lutte réunie le 18 janvier et exigeons du Président de l’Université Paris 13 qu’il demande un moratoire sur la LPPR au gouvernement.
    • Dénonçons la dégradation des conditions de travail à l’Université et la précarisation des travailleu.se.r.s de tout le secteur (substitution des emplois de fonctionnaires par des emplois contractuels et vacataires précaires).
    • Réaffirmons que nos modalités de lutte ne sont pas incompatibles avec l’intérêt des étudiant.e.s, au contraire sommes conscients que les luttes contre la précarité étudiante et pour l’amélioration des conditions d’accès et d’études à l’Université sont un enjeu majeur.

Portons à la Présidence les revendications suivantes :

    • La titularisation des précaires et pour un plan de recrutement massif de titulaires à la hauteur de l’augmentation du nombre d’étudiant.e.s et des besoins administratifs, d’enseignement et de recherche.
    • Le refus de toutes les pressions quelles qu’elles soient sur les personnels qui souhaitent se mettre en grève et se mobiliser.
    • Le non retrait sur salaire pour les jours de grève, sachant que les personnels n’ont pas à se signaler en grève.
    • Une réduction du nombre de vice-présidents, de primes et de décharge et réaffecter ces ressources considérables aux besoins vitaux de l’université.
    • Une meilleure transparence et diffusion des informations sur la démocratie universitaire.

Nous engageons dans les actions suivantes :

    • Continuer à nous mettre en grève sous différentes modalités selon les pressions subies et contraintes auxquelles nous faisons face, à savoir :
    • Grève totale des activités : administrative, d’enseignement et de recherche.
    • Grève du zèle (respect strict de la fiche de poste).
    • Nous mobiliser lors de la journée interprofessionnelle du 24.01 en nous mettant en grève et manifestant ensemble.
    • Visibiliser dans nos signatures électroniques et/ou réponses automatiques d’absence (selon la suggestion ci-après) : « J’accuse réception de votre message. Étant mobilisé.e contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche et contre le projet de réforme des retraites, j’ai strictement réduit mes activités et ne suis pas en mesure de vous répondre dans l’immédiat »

—– Lundi 13 janvier 2020 —–

Bonjour à toutes et tous,

Les organisateur.rice.s et animateur.rice.s du site du CEPN et du séminaire « Atelier d’économie politique » soutiennent et participent activement aux mobilisations en cours et invitent l’ensemble du personnel à les rejoindre en se mettant en grève !

Comme vous le savez la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit et celle contre la loi de programmation pluriannuelle de la recherche commence. Ces deux réformes vont avoir pour conséquences directes la fragilisation et la réduction drastique de nos pensions pour la première et d’institutionnaliser la précarité de l’ensemble des travailleurs et des travailleuses (la suppression du statut de MCF, disparition progressive des agents administratifs titulaires, etc.) pour la seconde. Ces attaques viennent s’ajouter à une longue série depuis la LRU notamment, à un contexte très dégradé à l’Université Sorbonne (banlieue) Paris Nord par une insuffisance de ses moyens, et par la structuration de nos disciplines (extinction du pluralisme).

Notre Unité Mixte de Recherche est ainsi particulièrement touchée. La bonne volonté et la motivation des un.e.s et des autres ne peuvent plus pallier les trop nombreuses défaillances et l’absence de soutien de nos institutions. Il nous est impossible de continuer physiquement et psychologiquement comme si de rien n’était. Les précaires et les titulaires précarisé.e.s de l’ESR en ont assez ! Nous ne pouvons plus, nous ne voulons plus !

Dans ces conditions nous décidons les diverses modalités suivantes : de soutenir financièrement et physiquement la grève en cours (caisses de grève) et de nous mettre en grève totalement ou partiellement.

Cela se traduit dans le cas présent par la suspension, à l’image de l’initiative d’Open edition, des activités du site du CEPN et de certains des séminaires du CEPN qui nous le rappelons sont assurés de manière bénévole et essentiellement par des précaires alors même que les activités de communications n’ont jamais été aussi sollicitées ou centrales (circulation des savoirs, évaluations, carrières individuelles, changement de nom, etc.).

Conformément à la motion de l’Assemblée Générale du 14 décembre à Bagnolet de la coordination nationale des facs et labos en lutte, nous appelons l’ensemble de nos collègues notamment titulaires à se mobiliser (puisque leur statut le leur permet amplement, appel) contre ces casses du système de retraite et de l’ESR et pour construire des lendemains qui chantent !

Restons mobilisés.e.s jusqu’au retrait !