Working Paper n°2016-02 – Varieties of carbon voluntarism in contemporary capitalism – Louison Cahen-Fourot(CEPN)

Working Paper n°2016-02

Varieties of carbon voluntarism in contemporary capitalism

Louison Cahen-Fourot
Membre du CEPN – Université Paris 13
louison.cahen-fourot [at] univ-paris13.fr

Septembre 2016

Abstract
We investigate national greenhouse gases mitigation objectives, labeled as carbon voluntarism, in the context of contemporary globalized finance-led capitalism. Using principal components analysis and clustering, we delineate a typology of OECD and BRICS countries from the standpoint of the assumed underpinnings of carbon voluntarism: the productive structure of the economy, the relative position in global GHG chains, the levels of income and capitalist development, the political demand for the environment, the class structure of GHG emissions and financialization.
The least carbon voluntary countries appear to be at the beginning of global GHG chains and to rely heavily on the primary sector. They have a weak political demand for the environment and a more unequal class structure of emissions. The most carbon voluntary countries have a higher political demand for the environment, a more equal class structure of emissions, weaker financialization, and greater reliance on the tertiary sector. These countries are also net importers of GHG emissions.

Keywords
capitalism; carbon voluntarism; climate change; COP21; financialization; global GHG chains; greenhouse gases; political demand for the environment

Résumé
On s’intéresse dans ce travail aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), que l’on désigne par le terme volontarisme carbone, dans le contexte du capitalisme globalisé et tiré par la finance. A partir d’une analyse en composante principale et d’une classification, on esquisse une typologie des pays de notre échantillon (OCDE et BRICS) du point de vue des  déterminants hypothétiques du volontarisme carbone : le tissu productif des économies, la position relative dans les chaines globales de GES, le niveau de revenu et de développement capitaliste, la demande politique d’environnement, la structure de classe des émissions et le processus de financiarisation. Les pays les moins volontaristes sont ceux situés au début des chaines globales de GES et dont le secteur primaire est le plus important. Ils ont une faible demande politique d’environnement et une structure de classe des émissions plus inégale. Les pays les plus volontaires ont une demande politique d’environnement supérieure, une structure de classe des émissions plus égalitaire, la financiarisation y est moins importante et la tertiarisation plus poussée. Ils sont également importateurs nets de GES.

Mots-clefs
capitalisme ; volontarisme carbone ; changement climatique ; COP21 ; financiarisation ; chaine globale de GES ; gaz à effet de serre ; demande politique d’environnement

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