Working Paper n°2017-10 – Rentabilité et coût du capital dans le projet industriel algérien – Le cas de la Société Nationale des Véhicules Industriels (SNVI)

Auteurs

Rachid Mira, CEPN, UMR-CNRS 7234, Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité – rachidmira@hotmail.fr

Abstract

La restructuration des entreprises publiques en Algérie en vue de leur insertion dans un modèle d’économie de marché a nécessité depuis les années 1980 la mise en place d’un ensemble d’institutions et la transition d’un mode de régulation monopoliste vers un mode plus concurrentiel. Cependant, l’institution Etat est restée jusqu’à nos jours l’institution clé soutenant un régime d’accumulation dépendant des ressources en hydrocarbures. La politique budgétaire et financière de l’Etat a donc soutenu et financé la restructuration des entreprises publiques dans le cadre d’une nouvelle stratégie industrielle orientée vers la substitution d’importation et la diversification des exportations. La restructuration de la SNVI opérée depuis les années 1990 s’est inscrite dans une démarche globale de politique industrielle visant à assainir les entreprises publiques et refinancer les investissements productifs en vue de pouvoir soit privatiser, soit nouer des partenariats. Cette stratégie a nécessité le transfert de ressources budgétaires pour financer les investissements et assainir la dette et les découverts bancaires qui a constitué un coût du capital supporté par l’Etat. La politique de partenariat avec des investisseurs étrangers vise à poursuivre un processus de restructuration et de restauration de la compétitivité sur un marché ouvert à la concurrence mais sous régulation sous régulation de l’Etat.

Keywords: Economic transition; Algeria; industrial development; public expenditures;

JEL Codes: L16, L22, L23, L24, L25, O11, O12, O25, P31

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