Working Paper n°2017-22 – The financialisation of the nonfinancial corporation. A critique to the financial rentieralization hypothesis – Joel Rabinovich (CEPN)

L’une des définitions de la financiarisation d’une société non financière est le fait qu’elle acquiert la structure de revenus et d’actifs des sociétés financières. C’est ce que nous appelons l’hypothèse de rentierisation financière. Dans cet article, nous montrons que les données à l’origine de cette hypothèse, dans le cas des Etats-Unis, doivent être reconsidérées. Nos résultats constatent que, contrairement à l’hypothèse de rentierisation financière, les revenus financiers représentent en moyenne 2,5% des revenus totaux depuis les années 1980, tandis que le profit financier net pèse négativement sur les profits totaux des sociétés non financières. En termes d’actifs, certains des actifs dits financiers sont en réalité issus d’autres activités dans lesquelles les sociétés non financières sont de plus en plus engagées : internationalisation de la production, recentrage sur des activités principales, fusions et acquisitions.

Keywords: financiarisation des entreprises non financières, stratégie des firmes, gouvernement d’entreprise, États-Unis

JEL Codes:  G3, L2, F23.

Note:  Des versions antérieures de cet article ont été présentées à l’Université Paris 13 –France-, l’Université de San Martín –Argentina-, à la conférence SASE à Lyon (Juin, 2017) et lors des Jornadas de Economia Critica –Journée d´Economie Critique- en Argentine (Septembre, 2017). L’article a aussi bénéficié des commentaires de Cédric Durand, Engelbert Stockhammer, Ulf Larsson Olaison, Niall Reddy, Robert Guttmann et Tristan Auvray. Tous les erreurs et omissions sont la seule responsabilité de l’auteur.

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